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voxpop20
23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 17:03
MGMT-Beautiful-picture.jpg



La plupart des gens normaux se sont procurés l’album des du duo le plus buzzé de l’année dernière sur des sites obscurs. Difficile d’expliquer  « Flash Delirium » sans faire de jeux de mots. Entre l‘illustre « Oracular Spectacular » qui n’a pas fait long feu mais que l’on réécoutera sans problème dans une dizaine d’années une fois la vague passée, et les concerts chaotiques ,non pas le chaos néo romantique décrit dans « Time to prétend » mais véritablement dénués d‘intérêt où l’on a comme l’impression d’avoir perdu son temps et accessoirement son argent, c’est sans grand entrain que je télécharge « Flash Delirium » disponible ici en une seconde à peine.
 Les premières secondes sont assez confuses et  finissent par nous ennuyer. Les choses s’arrangent aux environs de deux minutes . Vous connaissez la suite, du MGMT tout craché mais en différent, autant dire rien de palpitant mais pas de quoi leur jeter des pierres.
Un morceau pas si proche du premier album mais plutôt du Ep « Time to Prétend » (réédité en 2009 et premier Ep du groupe,  « flash delirium » serait à mon avis qu’une sorte de nouveau « Destrokk »  ). N’allons pas faire de parallélisme douteux en évoquant un retour aux sources mais le Mea Culpa de la bande à Goldy comme on l’appelle chez nous, à coups de "cette chanson n'est qu'un cas isolé dans l'album" ou encore "si cela ne tenait qu'à nous l'album serait gratuit", ne nous permet que de confirmer que le prochain opus risque de nous surprendre . A vous de nous le dire car nous attendrons sagement la date fatidique.
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 17:13

Les soirées type Inrocks indie club sont toujours un peu calées dans la même ambiance. C'est mou au départ et ça s'agite à la fin. Tout le monde est venu pour le même groupe et les musiciens, comme la prod et le public en sont conscients. Du début jusqu'au moment réellement attendu, tout a l'air d'un étirement abusif du temps visant à faire monter l'envie, à foutre les boules voire à faire tomber dans l'impatience.
Pour les autres groupes venus se produire, rien de plus stressant qu'un public qui attend que ça passe, soupirant à chaque "well, now this song's about..." .Les concernés ce soir là répondent aux noms de Slow Club et Ohnoono qui auront finalement fait leur premier concert parisien un peu avant les très très (très) désirés The Drums.
Un schéma très intéressant et pour le moins typique est ressorti de ce concert qui a donc vu se succéder trois groupes débutants. La consécration ponctuelle et prévisible pour les uns, la révélation et la réussite de prestation pour les autres; tandis que certains ne sont pas arrivés à grand chose et ont connu le plat, peut-être un peu d'ennui.


SlowClubIIC1

Slow Club d'abord. Une fille et un garçon, une guitare, une batterie (et une boîte à rythme si mes souvenirs sont bons), deux voix. Si le groupe pouvait a priori paraître assez attrayant les dix premières minutes, il est rapidement tombé à plat; ne s'attirant la sympathie du public que par un constant mea culpa, genre "vous galérez, on vous comprend. Bien sûr, monsieur, huez nous et jettez nous des pierres, c'est normal.".Les chansons finissent par se ressembler, le manque de finesse se veut de plus en plus évident. Slow Club est pourtant loin d'être dénué de talent puisqu'écouté posément les mélodies peuvent plaire, c'est peut-être seulement la direction choisie qui déplaît.

OhnoonoIIC2

Ohnoono ensuite. Les trois.. quatre.. non cinq membres du groupe constituent LA méchante surprise du concert. Remise dans le contexte: on s'était rapidement accordées, toutes les deux, que Ohnoono c'était pas terrible, allez savoir pourquoi.

OhnoonoIIC4

Quand ils arrivent sur scène avec leurs dégaines particulières, c'est déjà imposant. Chacun ancré dans un style qui leur est propre, qui va du mini-Vanwyngarden à j'ai volé le pantalon de Chaplin, c'est pourtant ensemble qu'ils sont harmonieux.

OhnoonoIIC3

Elle prend forme à mesure des chansons et le rôle de chacun se définie petit à petit. C'est profond, kaléidoscopique (peut-être trop), tordu mais extrêmement plaisant.OhnoonoIIC1

Le groupe est prenant à un point auquel on ne s'attendait pas à ce moment. Un rapport astucieux avec le public, une idée de la mise en scène concise et un savoir faire étonnant. C'était bien. Rien à voir avec les star de la soirée mais on en sort tout de même conquises.

ThedrumsIIC4The Drums enfin. La seule prononciation de leur nom activait quasi-automatiquement une série de cris aigus. Être déjà acclamés avant d'entrer sur scène, que demander de plus?

ThedrumsIIC2

Avec des chansons énergiques et leur côtés ouvertement barré, ça ne pouvait que fonctionner. C'est exactement ce qu'il en a été. Les versions scéniques collants avec celles enregistrées, aucun mal à suivre le rythme. Et même si le chanteur, caché derrière sa mèche blonde, avait l'air d'oublier qu'il était sur scène, le plaisir était palpable. "Let's Go Surfing"était évidemment réussie puisque c'était précisément le gros moment voulu.

ThedrumsIIC1

 

Et l'ambiance a viré solennelle sur "Down By The Water",rappel durant lequel on a du s'échapper très vite, à notre grand regret.  Une soirée que l'on ne risque pas d'oublier, la vidéo parle d'elle même.

 


PS: Chers propriétaires des vestes empilées sur le côté près de la scène
Désolées pour l'état dans lequel vous avez retrouvé vos effets personnels
Sincèrement
The Clandestines

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 14:30

Contrairement à ce que l'on pourrait croire We Have Band n'a pas de participation financière chez Les Clandestines. Ce n'est qu'une obsession comme une autre. Certains coupent des cadavres nous nous guettons les moindres faits et gestes de We have Band. « Divise » nous montre que les séances de fitness improvisées en total look monochrome American Apparel ont tout de même leur charme. De quoi presque nous convaincre de sauter dans nos basket pour de longues séances de torture. Musicalement on reste dans la ligne directrice du groupe avec leur pop tintée d'influences 80s peut être un peu moins accrocheuse que leur précédent single. 
 A voir, écouter, et tester.
 
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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 15:30




 

 Three Trapped Tigers





Tom, au clavier, nous éclaire le temps de quelques questions sur ces 3 fauves de la scène musicale londonienne qui font encore figure d'outsider.



 

 

 ttt.jpg

 


 

 

Pourquoi Three Trapped Tiger? 

C'est une nouvelle cubaine que j'ai lu il y  a quelques années lorsque j'étais en tournée avec un autre groupe. Je cherchais un nom de groupe et un des mecs de mon ancien groupe le trouvait cool. Alors j'ai interpellé quelques potes en leur disant:  "Hey! T'as entendu parlé de ce nouveau groupe Three Trapped Tigers?". Personne n'a hurlé ou dit que c'était stupide alors je l'ai gardé. Aucun d'entre nous aimait au début mais ce n'est qu'un nom et je pense que ça résume assez bien le groupe. Avant on était 4, c'était un peu étrange.

 

 

Que dirais tu à quelqu'un qui n'aurait jamais entendu un de vos morceaux? 

 Je lui dirait qu'il risque d'aimer ou de carrément détester. C'est fort, chargé d'émotion et assez difficile à décrire. On a des éléments rock, électroniques, dance , jazz, classiques et exactement dans cet ordre!

 

 

Pense tu que TTT fasse parti  de la scène "Math Rock"?

Non. Je ne pense pas qu'on appartienne à une scène. Déjà, je ne pense pas qu'il y ait une grosse  scène math rock en ce moment. Les rares qui existe comme à Oxford ne nous ressemble pas,on ne se sent pas vraiment concerné. On est bien sûr influencé par quelques groupe qui y jouent mais même Si ça peut sembler étrange cette influence est plus professionnelle que musicale. C'est comme si l'existence de cette scène avait rendu plus facile pour les groupe comme nous de trouver un public qui apprécie notre musique et d'être soutenu par des promoteurs

 

 

Que faisiez vous avant d’avoir ce groupe?

 Matt et Betts faisaient des études de musique et ils ont joué dans plusieurs groupes depuis leur 15 ans. Je n'ai pas étudié la musique bien que j'ai toujours voulu être musicien. 

Avant de faire parti du groupe Matt et moi étions dans un groupe où l’on faisait surtout de l’improvisation et on collaborait avec des groupe de la scène indépendante londonienne.

 

 

Écoutez vous des groupes qui pourraient nous surprendre?

Carrément! 

On est très ouvert musicalement . Betts et moi sommes de très grands fans de Springsteen. Je pense qu'il citerait également Pantera et Septura comme deux de ses groupe favoris de tous les temps. Pour Matt ce serait les Red Hot Chili Peppers et il est aussi un grand fan de hip hop (il peut réciter des album entiers de Snoop Dog si tu lui demande). Matt et Betts aiment beaucoup le funk ce qui ne se ressent pas dans la musique du groupe. Et moi je n'écoute que de la musique classique depuis que j'ai 16 ans. Je suis également un grand fan de U2 ce qui est la chose la plus ringarde que l'on puisse avouer à Londres aujourd'hui.

 

 

Tes souhaits pour 2010?

Par rapport au groupe écrire un album qui nous ressemble. J’espère que ce sera une expérience amusante et enrichissant. 

Pour le reste ce sera sympa de voyager un peu et de ne plus avoir  l’impression que l’on va droit dans le mur à chaque fois que j’ouvre un journal.

 

 

Un dernier mot?

Achetez tous nos CD et tout ce qu'on met en vente peu importe l'endroit! 

 

 

 

--

http://www.myspace.com/threetrappedtigers

www.myspace.com/bloodandbiscuits

 

 

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 14:01


La boite à clip hebdomadaire revient dans quelques jours
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 11:10

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"The only band we like is Nirvana. The only album we like is Nevermind. The only song we like is "Smells Like Teen Spirit". 
Rien de très excitant dans la lecture des seules influences revendiquées du petit combo américain. Ce sont les gueules cassées d'Harlem qui pronent fièrement un intérêt on ne peut plus commun, à tendance repoussant. 
On les découvre tout juste par ici avec la dose d'appréhension et de distance nécessaire. On ose à peine activer le petit triangle vert par peur d'avoir peur. On prend tout de même sur nous; les risques du métier voyez vous...
C'est avec "Friendly Ghost" qu'on ouvre le bal et qu'on est conquis dès les premières notes, avec l'impression qu'un groupe de potes joue un air familier. Et on se laisse traîner tout du long espérant franchement qu'un mauvais riff ne viendra pas gâcher le pied qu'on se prend.
Ça fourmille de bons groupes du côté d'Austin, tous fidèles à un garage de qualité et amateurs de sonorités abrasées. Sauf qu'il y a de la pop sur ce titre. Une pop plus neutre que sucrée qui adoucie l'acidité ambiante et s'avère être un plaisir pour les oreilles. Comparé à raison à The Sonics, le groupe sonne juste en ce début d'année pas assez original.
Le titre "Friendly Ghost" est sur l'album Hippies qui paraîtra le 6 avril dixit le groupe sur son Myspace.
En attendant, on se met en condition avec Free Drugs, album plutôt fantasque que certains amateurs gardaient jalousement il y a tout juste deux ans.

 

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 20:46

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Ce n'est pas vraiment notre genre de se la jouer Giiirl Power chez les Clandestines mais difficile de résister quand  Les Femmes s'en Mêlent viennent frapper à notre porte. Le  festival a su se faire une place à travers les années grâce à une programmation éclectique parfois audacieuse qui pousse sous les projecteurs de vrais talents. Pour vous mettre dans le bain de la  troisième édition un avant goût des festivités se déroulera le vendredi 29 Janvier Maroquinerie. Dans le désordre Thao et Sydney Waysser: deux nom qui illumineront cette soirée...

 

 



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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 13:07



Présente toi en quelques mots.

Je m'appelle Irwin, j'ai dix-sept ans. Ce qui m'intéresse dans la vie, c'est les images fixes et animées, les mots et les sons.


Pourquoi peut-on dire que tu es passionné de musique?
Je crois que j'ai eu un déclic musical avec Lost In Translation que j'ai vu quand j'avais treize ans. La bande son de ce film m'a traumatisé; dans le bon sens du terme. J'ai commencé à écouter des groupes plus intéressants à partir de ce moment là. Ensuite je me suis mis à pas mal traîner sur les music blogs, à aller à des concerts et j'ai découvert des trucs encore mieux.


Comment cela se traduit dans ton travail?
Dans mes vidéos, je trouve toujours le moyen de mettre les chansons que j'aime. Je continuerai à faire ça plus tard, parce que c'est gênant qu'il y ait aussi peu de bonnes chansons dans les films qui sortent au cinéma. Mes photos aussi reflètent l'esprit des musiques que j'écoute, un peu vaporeuses, flottantes. En général, la musique m'aide à trouver des idées de scénarios, de photos.

 

 


Premier concert?

Mon premier concert c'était Arcade Fire à l'Elysée Montmartre en 2004. J'y étais allé avec presque toute ma famille. Ça m'a mis une claque monstrueuse, d'autant plus que j'étais le seul gamin dans la salle. Ce concert a été vraiment magique. Je me souviens qu'il y avait des perroquets dans la grosse caisse de la batterie et que les types du groupe sont descendus dans la foule à la fin du concert. Ensuite au collège, j'essayais de convertir tous mes copains à Arcade Fire. C'est plutôt marrant d'ailleurs, on écoutait aussi bien du punk rock pour collégien (Sum 41, Blink 182 etc) que de l'indie genre Arcade Fire, Bright Eyes, Interpol, Joy Division…

 


Dernière trouvaille musicale ou coup de coeur artistique?
Mes dernières trouvailles musicales sont (entre autres) Cold Cave, Glasser, Pearl Harbor, Neon Indian, High Places, Teengirl Fantasy, Apache Beat, Happy Particles, Health, Trailer Trash Tracys, Mirror Mirror… C'est des groupes vraiment intéressants, et ça c'est rare. En ce moment, il y a tellement de gens dont on entend plus jamais parler après quelques mois de hype. J'écoute aussi des choses plus connues comme Deerhunter,

Gang Gang Dance, Telepathe, Crystal Castles, Yacht, Thieves Like Us, Spacemen 3… Niveau cinéma, j'ai vu un super film au festival de Cannes en mai. Il s'appelle Navidad, c'est un film chilien qui montre les relations de trois adolescents un peu paumés, le jour de noël, dans une maison déserte, perdue dans les collines. C'est frais visuellement, les acteurs sont hyper naturels. Je crois qu'il vient de sortir au cinéma en France, mais dans très peu de salles.

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L'objet qui te définit le mieux?
C'est un énorme cliché, mais l'objet qui me définit le mieux est sans doute mon carnet moleskine. Il n'est vraiment pas intéressant, il y a surtout des longues listes de to-do's. Parfois des concepts de courts-métrages, de photos, mais c'est très brouillon. Ça me définit parce qu'il n'y pas de travaux finis dedans, et ça représente bien ce que je ressens par rapport à mes créations : il n'y a presque rien dont je suis vraiment content, tout est

encore à l'état d'esquisse.



Ton icône?

Je ne sais pas si c'est un truc personnel ou si c'est plus un problème de notre génération, mais je n'arrive pas à trouver d'icônes, d'idoles. En musique, il y a tellement de groupes, c'est impossible d'en choisir un seul. Pour le cinéma et la photographie, c'est différent : il y a des gens que j'aime bien comme James Gray, Sofia Coppola, Wes Anderson, Anton Corbijn, Ryan McGinley, Hedi Slimane, Matt Irwin… Mais je ne me reconnais jamais complètement dans ce qu'ils font. C'est la même chose pour  Skins : je crois que leurs créateurs voudraient bien que ça devienne une sorte de référence pour notre génération, mais ça ne colle pas, les personnages de la série ne font vraiment rien de leurs vies.


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Ta devise?

Ma devise pourrait être "parler à tout le monde, c'est parler à n'importe qui" (-) mais ça sonne un peu trop élitiste. Ou bien "il faut être absolument moderne" (-Arthur Rimbaud), mais elle peut-être mal comprise. Parce que par moderne on pourrait comprendre futuriste, ou alors obsédé par la technologie et tout, alors que j'utilise du matériel très ancien en photo. En fait je crois qu'il faut se méfier des devises, on ne sait jamais comment on va évoluer. Généralement c'est très réducteur, un peu comme les taglines des films.



Où te vois-tu dans dix ans ?
Dans dix ans, j'espère que j'aurai réalisé pas mal de court-métrages, et avec un peu de chance un ou deux long-métrages. J'ai aussi envie de continuer à faire des clips et des vidéos de mode. Et puis je ferai toujours de la photo argentique. Je ne pense pas que ça va disparaitre, la pellicule est vraiment à la mode dans la photographie contemporaine un peu indie. Sinon, j'aimerai habiter dans une ville qui bouge genre Berlin, Londres, ou New-York. Mais dans dix ans les choses auront sans doute pas mal changées là-bas donc je ne sais pas.



Quels sont tes endroits préférés ?
 J'aime plus ou moins les endroits suivant les saisons. Par exemple, Biarritz en été ça peut être très amusant et très beau, mais il ne faut jamais y mettre les pieds en hiver, parce que c'est la déprime garantie. A part des jeunes qui boivent des cafés à longueur de journée en parlant de leurs apéros, tu ne trouveras rien. Pareil pour Cannes : à la période du festival c'est un endroit incroyable, un peu ridicule d'accord, mais intéressant. Plus personne ne parle français dans la rue, les gens exhibent leurs badges d'accréditation, il y a des gardes du corps tous les dix mètres… Mais en dehors de ces quelques jours c'est une ville vieille et bourgeoise, l'ennui total. Depuis quelques temps j'ai envie de retourner dans des villes paumées du centre de l'Angleterre comme Norwhich. Au moins il ne s'y passe jamais rien, il n'y a que des banlieues sur des dizaines de kilomètres, c'est très flippant et très glauque, mais rassurant dans un sens. L'accent des gens est fou tu dois réellement remettre en question ta capacité à comprendre la langue anglaise : aucune exagération là-dedans, pour comprendre ce que je veux dire, vous pouvez essayer de regarder le film Boy. A sans aucun sous-titres… cheers. En fait je crois que je veux retourner là-bas surtout pour prendre des photos bien réjouissantes de jeunes gens roux qui traînent dans la rue ou de familles qui regardent Big Brother à la TV. 

irwinbarbe-polaroid1


Sur Quoi travailles tu actuellement?

Ces temps-ci, malheureusement, je travaille surtout les cours de terminale. Je veux être pris dans une des prépa les plus sélects de France, je dois assurer au niveau des notes. Mais je suis au CNED et ça me permet d'avoir quand même quelques projets à côté : une vidéo de promo de Lunettes France (http://www.lunettes-france.com), un film de concert pour The Horrors (www.myspace.com/thehorrors), le tournage d'un nouveau court-métrage cet hiver, et la réalisation de clips pour Candy Clash (www.myspace.com/candyclash) et Air France (www.myspace.com/theairfrance). Je continue aussi à prendre beaucoup de photos argentiques pendant mes voyages.
 



Quelle chanson choisirais-tu pour illustrer ton portrait?

 Neon Indian - I Should Have Taken Acid with You

 

 

 

Un titre à mettre à l'article qui te sera destiné?
Too young to (be through with) love.




Plus:

http://www.irwinbarbe.com
http://with-tired-eyes.blogspot.com/
http://www.myspace.com/nouveaux_horizons
http://www.flickr.com/photos/irwinromainjulesarthur

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 11:28

Bac à peine en poche, les Dodoz se lancent dans la création musicale. Une idée qui les taraudait semble-t-il. Un profil CQFD, une piste sur une compilation des Inrocks et les voilà repérés, rapidement lancés dans l'industrie du disque. 
Leurs études fraichement commencées se voient altérées bien vite par la composition d'un album. Dans les bacs très bientôt, le premier opus des quatre toulousains se faisait attendre. On nous annonçait une vague de fraicheur, un groupe qui se démarque, une énergie particulière. Placé sous la houlette du producteur écossais Peter Murray, The Dodoz semble avoir toutes les cartes en main, toutes les portes ouvertes.
C'est peut-être beaucoup de pression pour un groupe qui commence de se voir acclamé si vite, limite portés aux nues par un public plus que convaincu par ses prestations scéniques. L'album se doit ensuite d'être non pas irréprochable (1er album permet) mais au moins prometteur, à la hauteur des attentes que le groupe peut engendrer.
Au passage de l'album sur le lecteur, la présence de cette énergie qui les rend populaire est indéniable. Pas une fois ils ne faiblissent, ils semblent avoir même trouvé leur signature au fil du disque. Ne vous fiez pas aux quelques passages de répit ("Twice"), ils permettent tout juste de reprendre une respiration.
"La jeunesse dans sa forme la plus pure" parait-il. Ecoutons plus attentivement. 
"Middle of the Night" ouvre l'album et les dés sont jetés. On comprend tout de suite comment le disque s'articulera sur les onze titres. C'est énergique, certes; vif aussi. Mais qu'en est-il du reste? 
N'ayant jamais assisté à un concert du groupe, je me contentais d'évaluer les ouïes-dires et par conséquent l'effet qu'ils ont sur les gens. Le bilan avait l'air positif. 
Beaucoup de déception en réalité. Et ce dès le premier titre. Rien dans cet album ne sonne comme ce à quoi on peut s'attendre. Ni les voix, ni les rythmes, pas même le type de musique. Le désir d'énergie prend le pas sur tout le reste. Alors oui, on peut sauter très haut si on suit la rythmique, mais combien de temps avant de se rendre compte qu'on n'en a pas envie? 
On peut écouter cet album une centaine de fois, dans les vappes, sans qu'une seule ne retienne notre attention. Les rythmes se ressemblent, les accroches aussi. Il varie entre le faussement foutraque et difficilement émotif.
Si on finit tant bien que mal par réussir à se concentrer, on se rend cependant compte que la chanteuse a une voix assez intéressante, plutôt marquante en fait et que quelques chansons peuvent être agréables un temps (" Boyfriend in Oxford" dans un registre léger et divertissant et "Weapon" pourquoi pas). On va difficilement au delà. 
Comme il est toujours préférable d'éviter d'accabler un premier effort, on peut mettre en avant -encore une fois- la "belle" énergie présente et un public récéptif appréciera tout particulièrement "Do You Like Boys?".
Alors plutôt que d'avoir l'air suffisante en disant que cet album n'est pas franchement prometteur, disons qu'il conviendra parfaitement à un autre type de public, peut-être plus pop-rock médiatique et redéfinissons ensuite le terme "jeunesse". 
 

The Dodoz sur Myspace
Sotie le 26 octobre 


 
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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 19:12
                         

Vous devez vous demander ce qu m'amène à citer ce groupe au passé vertigineux devenu, au risque de m'attirer les foudres de certains, l'ombre de lui même ( à savoir The Cure) . Et bien, figurez vous que le pourquoi du comment s'appelle Girls et qu'il n'y a pas la moindre trace d'une fille dans ce duo tout droit venu de San Francisco et né dans les cendres d'un autre. Girls trouve sa légitimité quelque part au milieu d'une pop folk décomplexé et librement inspirée de la brit pop ayant bercé nos enfances. Une ode à cette période qui ne durera que le temps de prendre quelques cliché sur un fond pop qui ressort des vieux cartons les 90s (déjà loin) et ses groupes qui aujourd'hui se déchirent à coups de Fender. "Lust for life" parle d'elle même. Fluide, sans arrogance, à contre courant, attachante. On a l'impression de toujours l'avoir connue et de ne plus pouvoir s'en passer. Cette impressionne fait que grandir au fur et à mesure que les titres défilent ("Big Bad Mean Mother Fucker", "Morning Light")
Sortez les blue jean, les polaroids et votre boite de lego, la révolution est en marche mais l'émeute sera douce et tintée d'un doux parfum que l'on nomme l'excellence.
"Frantasy Trach Can" sort dimanche, on compte sur vous pour transmettre la nouvelle.

+ Myspace




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